L’altérité

Il y en a qui aiment les épinards. Et d’autres qui trouvent ça mauvais. Certains mangent très épicé ; d’autres sans gluten, ou halal ou végétarien. L’altérité, c’est d’accepter sans juger et de s’ouvrir à l’autre, quelles que soient ses coutumes, ses habitudes, sa culture ou ses croyances.

L'altérité | On se fait un selfie?

Il ne s’agit pas seulement de tolérer la boîte à tartines de son voisin mais de s’intéresser à ce qu’il mange. Chaque rencontre est une possibilité d’apprendre et, peut-être, de remettre en question tes certitudes : si ça se trouve, tu vas peut-être finir par aimer le chorizo !

Cela ne veut pas dire qu’il faut accepter de manger n’importe quoi, d’adopter n’importe quel comportement ou n’importe quelle idée. L’interculturalité – ainsi appelle-t-on le fait de vivre harmonieusement en mélangeant les différentes coutumes et cultures – pose aussi la question difficile des limites. Qui peut faire quoi ? À partir de quand va-t-on trop loin ? Que sommes-nous prêts à accepter qui nous change de nos habitudes ?

Pour les laïques, il est important que chaque personne et chaque communauté participe à la gestion de la vie publique, en tant que citoyen ou groupe de citoyens.

Pas pour obtenir des avantages particuliers, mais pour faire en sorte que la liberté de chacun soit la plus étendue possible. Car c’est dans la vie publique que s’élabore le menu de notre société.

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